Instauré en 1889 comme journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs, le 1er mai est né de combats essentiels, notamment celui pour la limitation de la journée de travail à huit heures. Cette date historique n'est pas une fête anodine; elle est l'expression des luttes passées, présentes et à venir. Cette journée doit rester un temps de mobilisation, de revendication et de mémoire. 

Le 1er mai n'est pas a vendre. Il appartient aux salariés, il doit rester chômé et payé.

 

Mobilisation le 1er mai à 14h Place d'Italie pour porter nos revendications pour l'amélioration des conditions des travailleurs. 

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Pour FO , il est inenvisageable d'accepter que l'Ucanss persiste à vouloir continuer d'imposer une politique qui est massivement rejetée. Le président Macron a demandé à Bercy de rédiger une note de cadrage concernant la préparation du Budget 2025 que ce gouvernement battu s'arroge le droit de préparer. Le contenu se résume : ponctionner 10 milliards d'économies supplémentaires en 2024 et élaborer des pistes permettant d'en trouver 25 nouveaux d'ici 2027. Chacun comprendra que ce budget serait la négation de nos revendications. Nous ne pouvons donc pas être indifférents à ce contexte qui nous impacterait directement et pas seulement pour la classification.

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Alors que nous étions unis en Intersyndicale pour défendre vos droits, ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps, subitement la CGT a rompu celle-ci, de façon inattendue et sans aucune explication. La CGT a préféré faire cavalier seul auprès de la Direction.

 

Par conséquent, la CFDT et FO ont continué ensemble à se battre pour obtenir une compensation réelle et substantielle, face au retrait des badgeuses.

 

C’est grâce à votre mobilisation pendant la grève du 5 février 2024 que la Direction a été forcée de nous donner une compensation.

 

Rappel des chiffres de grève : 

 

Employés : 36,57%
Cadres : 10,31%
Total général : 28,85%

 

Le Directeur Général l’a d’ailleurs reconnu de vive voix, lors de notre négociation du 4 mars 2024 :

 

Sans grévistes, la Direction n’aurait rien lâché.

 

Les propositions de la Direction :

 

- Un crédit de deux heures est attribué le premier jour ouvré précédent l’une des deux fêtes de fin d’année en fonction des éventuelles nécessités de service, soit 2 heures correspondantes à la plage fixe,les veilles de fêtes : Noël ou Jour de l’An.

 

-> La négociation continue: nous demandons à la Direction que cette mesure soit pérenne, à savoir TOUS les ans et que TOUT le personnel en bénéficie.

 

- Une heure prise en compte comme du temps de travail effectif pour participer annuellement à un temps de déjeuner organisé dans son unité, son service, son département ou sa direction.

 

-> La négociation continue: nous demandons le report de la plage fixe jusqu’à 15h45 et non 14h45 (soit l’attribution de deux heures), ce qui permettrait aux agents, s’ils le souhaitent, de ne pas revenir sur leur poste de travail après ce moment convivial.

 

- En 2024, un budget sera alloué à chaque unité, service, département ou direction : participation financière de la Direction de 10 € TTC par participant pour le déjeuner de service (sous forme d’enveloppe allouée au service).

 

-> La négociation continue: nous demandons un budget de manière pérenne avec la garantie du maintien du ticket restaurant.

 

- S’agissant de l’AG 2025 : la demie journée consacrée à AG, l’autre demie journée sera offerte.

 

-> La négociation continue: nous demandons que cette mesure soit pérenne.

 

Ainsi, l’ensemble de nos demandes permettrait d’obtenir une compensation suite au retrait des badgeuses. Ce qui est loin de nos revendications initiales.

 

C’est le minimum que la Direction puisse donner aux agents.

 

Nous, élus FO et CFDT, continuons à négocier en Intersyndicale avec la Direction.

 

 

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La comparaison de l’évolution de la rémunération des salariés titulaires de mandats doit être effectuée annuellement et non pas à l’issue des mandats.

La Confédération Force Ouvrière apporte tout son soutien à la mobilisation des agriculteurs contre les politiques agricoles nationales et européennes qui créent les conditions d’une concurrence déloyale.

FO rappelle que les salariés agricoles, et plus généralement l’ensemble des travailleurs, subissent de plein fouet à la fois l’inflation et la crise traversée par le monde agricole qui pèse sur la politique sociale du secteur. Les travailleurs agricoles ne vivent plus de leur travail, alors qu’ils nourrissent la population.

FO interviendra dans l’ensemble des instances et auprès des pouvoirs publics pour que le gouvernement trouve enfin une solution pérenne et équitable à cette crise. A l’image de l’exigence de souveraineté industrielle, la souveraineté alimentaire doit devenir un enjeu prioritaire pour la relance de la production en France.

FO revendique l’amélioration de la rémunération et des conditions de travail des salariés et des agriculteurs.

FO adresse ses condoléances à la famille et aux proches de l’éleveuse et de sa fille décédées sur un barrage routier en Ariège. FO agit et agira sans relâche pour la défense du droit constitutionnel de manifester. Mourir pour réclamer le droit à vivre dignement est intolérable.

 

Frédéric Souillot Secrétaire général de Force Ouvrière

 

Nous, agents des accueils physiques et téléphoniques de différentes CAF et CPAM d’Ile de France, nous sommes réunis le jeudi 11 janvier 2024 à l’initiative du syndicat FO.

Nous sommes attachés au service rendu à nos assurés et allocataires et ne supportons plus d’avoir à vous maltraiter.

La loi de financement 2024 adoptée à coup de 49-3 que FO condamne, va être mise en œuvre, aggravant encore plus les conditions de travail des employés et cadres de la Sécu et donc le service rendu aux assurés et allocataires.

Nous condamnons aussi la loi Immigration dont nous exigeons le retrait pur et simple car à la Sécu nous refusons de trier nos assurés et allocataires en fonction de leur couleur de peau ou leur nationalité !

Ce texte honteux s’attaque directement aux étrangers, cherche à diviser les travailleurs et à renforcer la précarité des plus fragiles. Avec la mesure qui conditionne désormais le versement des Allocations Familiales et des APL pour les allocataires étrangers à un délai de présence en France, il est aussi une offensive frontale contre la Sécurité Sociale et ses fondements.

Avec FO, nous revendiquons le recrutement de personnels dignement rémunérés, formés et le maintien et la réouverture des accueils aux assurés et allocataires…

Nous revendiquons la possibilité de pouvoir vous recevoir et solutionner vos situations.

Vous et nous subissons déjà les conséquences de ces fermetures. Fermetures afin de liquider la Sécurité Sociale, Notre Sécu.

Pour preuve, les appels téléphoniques sont déjà en parti traités par la province. Et tout est mis en œuvre par nos directeurs, appliquant les directives gouvernementales, afin de vous fermer définitivement l’accès au peu de centres qu’il reste. Mise en place de rendez-vous téléphoniques en lieu et place des rendez-vous physiques, retraits des bornes, arrêt des accueils aléatoires…

Or, nos accueils c’est ce qui nous unit à nos assurés et allocataires.

FO rappelle que les conditions de travail des employés et cadres des organismes de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales d’Ile de France sont intimement liées au sort de nos assurés et allocataires.

C’est le chaos qui est organisé dans nos organismes et nous n’acceptons pas ! Collègues, assurés et allocataires, faites-nous remonter votre expérience et vos revendications.

Les centres de Sécurité Sociale matérialisent le droit de propriété qu’ont les assurés et allocataires sur celleci grâce aux cotisations.

Imaginez, en 1945, alors que le pays était en ruine, il y avait un centre de Sécurité Sociale pour 5000 assurés ! Cela n’est plus possible aujourd’hui ?

FO revendique :

- Le maintien et la réouverture de tous les accueils physiques des organismes de Sécurité Sociale et d’allocations familiales dans le département (CAF, CPAM, CNAV, CRAMIF)

- L’arrêt des suppressions de postes et des embauches en CDI conventionnel de personnel en nombre suffisant avec des vraies formations

 

Paris, le 11 janvier 2024

 

Contact : Jean-Claude AYME mail : accueilsecuritesociale@gmail.com