Le 9 janvier s’est tenue une réunion de concertation sur le programme des futures négociations qui auront lieu entre l’Ucanss et les Organisations Syndicales pour la période 2024-2026.

Un sujet occupera particulièrement au moins les premiers mois de l’année 2024 : celui de la classification.

Une première réunion de négociations sur le sujet a été fixée : elle se tiendra le mercredi 17 janvier (champ Employés et Cadres) et le premier semestre de l’année sera donc très largement consacré à cette discussion.

Rappelons que celle-ci intervient alors qu’il a été confirmé que l’enveloppe consacrée au projet de la future classification des agents de la Sécurité Sociale s’élèverait à plus de 160 millions d’euros. Ceci représente plus du double de l’enveloppe affectée au précédent projet en 2019-2020, qui s’élevait à 80 millions d’euros. Pour FO, cette annonce est à mettre en relation avec les rapports de force qui ont été institués par les agents avec les organisations syndicales, dans les différentes grèves qui ont eu lieu au cours de la dernière période.

Elle donne par ailleurs pleinement raison à Force Ouvrière d’avoir mis en échec ce précédent projet par le biais de l’opposition faite avec la CGT sur l’accord qui avait été signé par la CFDT. En effet, trois ans après, l’enveloppe a plus que doublé alors qu’on nous expliquait qu’il ne pouvait être question de consacrer davantage de moyens à la classification !

Force Ouvrière est bien-sûr partisane d’aboutir à un accord et défendra dans cette négociation les orientations d’un projet de classification bénéficiant à tous les agents par la mise en place de mesures collectives et automatiques, en revendiquant en particulier :

  •  Un nombre de points minimum d'augmentation pour tous à la mise en place de la classification, quels que soient par ailleurs les effets de la revalorisation des coefficients.
  •  Le déplafonnement de l’ancienneté et son augmentation.
  •  L’évolution dans l’emploi sur plusieurs niveaux.
  •  Une garantie minimale d’évolution par l’attribution automatique de points de compétence.
  •  La reconnaissance des compétences et des diplômes du personnel. Par exemple, l’attribution du niveau 6 pour les Travailleurs Sociaux en reconnaissance de leur diplôme.
  •  L’attribution de 33 points pour tous les exclus du Ségur.
  •  La réévaluation des pas de compétence de 7 à 12 points pour les employés, de 12 à 15 points pour les 1er et 2ème niveaux de cadres et de 15 à 18 points pour les 3ème et 4ème niveaux de cadres.
  •  La revalorisation des Primes de Fonction (accueil téléphonique/visio-guichet, physique et itinérance) et leur élargissement à tous les métiers au contact du public.
  •  Aucun déclassement d’agent.
  •  Une répartition des points de compétences attribué dans chaque organisme chaque année sur 30% de l’effectif au lieu de 20% aujourd’hui pour chacune des deux catégories employés et cadres (30% étant la moyenne pratiquée selon l’Ucanss).
  •  L’attribution d'une mesure automatique de 10 points pour les agents qui n'auraient pas eu de pasde compétences pendant 5 ans ou une mesure automatique de 8 points pour les agents qui n'auraient pas eu de pas de compétences pendant 4 ans.

Pour FO, il ne peut être question que se reproduise le scénario de 2018/2020 où l’employeur a cherché à marche forcée à imposer un projet contraire aux intérêts du personnel. Il importe plus que jamais que les moyens définis dans le cadre de cette négociation ne constituent pas un carcan et qu’une véritable négociation soit menée prenant réellement en compte les revendications. C’est à cette condition que cette négociation pour une nouvelle classification pourra aboutir.

 

Paris, le 11 janvier 2024

Contact : F. NEAU – 01 48 01 91 35

 

Nous, agents des accueils physiques et téléphoniques de différentes CAF et CPAM d’Ile de France, nous sommes réunis le jeudi 11 janvier 2024 à l’initiative du syndicat FO.

Nous sommes attachés au service rendu à nos assurés et allocataires et ne supportons plus d’avoir à vous maltraiter.

La loi de financement 2024 adoptée à coup de 49-3 que FO condamne, va être mise en œuvre, aggravant encore plus les conditions de travail des employés et cadres de la Sécu et donc le service rendu aux assurés et allocataires.

Nous condamnons aussi la loi Immigration dont nous exigeons le retrait pur et simple car à la Sécu nous refusons de trier nos assurés et allocataires en fonction de leur couleur de peau ou leur nationalité !

Ce texte honteux s’attaque directement aux étrangers, cherche à diviser les travailleurs et à renforcer la précarité des plus fragiles. Avec la mesure qui conditionne désormais le versement des Allocations Familiales et des APL pour les allocataires étrangers à un délai de présence en France, il est aussi une offensive frontale contre la Sécurité Sociale et ses fondements.

Avec FO, nous revendiquons le recrutement de personnels dignement rémunérés, formés et le maintien et la réouverture des accueils aux assurés et allocataires…

Nous revendiquons la possibilité de pouvoir vous recevoir et solutionner vos situations.

Vous et nous subissons déjà les conséquences de ces fermetures. Fermetures afin de liquider la Sécurité Sociale, Notre Sécu.

Pour preuve, les appels téléphoniques sont déjà en parti traités par la province. Et tout est mis en œuvre par nos directeurs, appliquant les directives gouvernementales, afin de vous fermer définitivement l’accès au peu de centres qu’il reste. Mise en place de rendez-vous téléphoniques en lieu et place des rendez-vous physiques, retraits des bornes, arrêt des accueils aléatoires…

Or, nos accueils c’est ce qui nous unit à nos assurés et allocataires.

FO rappelle que les conditions de travail des employés et cadres des organismes de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales d’Ile de France sont intimement liées au sort de nos assurés et allocataires.

C’est le chaos qui est organisé dans nos organismes et nous n’acceptons pas ! Collègues, assurés et allocataires, faites-nous remonter votre expérience et vos revendications.

Les centres de Sécurité Sociale matérialisent le droit de propriété qu’ont les assurés et allocataires sur celleci grâce aux cotisations.

Imaginez, en 1945, alors que le pays était en ruine, il y avait un centre de Sécurité Sociale pour 5000 assurés ! Cela n’est plus possible aujourd’hui ?

FO revendique :

- Le maintien et la réouverture de tous les accueils physiques des organismes de Sécurité Sociale et d’allocations familiales dans le département (CAF, CPAM, CNAV, CRAMIF)

- L’arrêt des suppressions de postes et des embauches en CDI conventionnel de personnel en nombre suffisant avec des vraies formations

 

Paris, le 11 janvier 2024

 

Contact : Jean-Claude AYME mail : accueilsecuritesociale@gmail.com

 

Déclaration des élus FO

Lors de l’Assemblée Plénière du CSE du 21 décembre 2023

 

A la Sécurité Sociale, la « négociation » sur les salaires n’en porte que le nom, l’employeur restant enfermé dans le carcan budgétaire imposé par les Pouvoirs publics !

Alors même que la première RPN sur les salaires 2024 avait lieu ce mardi 19 décembre, des milliers d’agents de la Sécurité Sociale étaient en grève à l’appel des fédérations en défense de leurs revendications salariales. Ce n’est qu’au bout de multiples tergiversations et relances des organisations syndicales et d’1h30 de réunion, que la Directrice de l’UNCANSS a fini par annoncer qu’il n’existait « à ce stade aucune négociation possible sur l’augmentation de la valeur du point », compte tenu d’une RMPP définie à 1.50% pour 2024.

A ce sujet FO rappelle son opposition au principe même de la RMPP.

Au niveau national aucune organisation syndicale n’a apposé sa signature en 2023 car il n’existait aucune véritable négociation salariale mais uniquement une proposition inacceptable de l’UCANSS « à prendre ou à laisser » qui a abouti à une décision unilatérale de l’employeur.

Les mesures sont très loin du compte et sont très en deçà des attentes et besoins légitimes des salariés et en total décalage avec l’inflation et la vie au quotidien. Ce, alors même que le président de la République appelle à la négociation dans les branches professionnelles, et bien qu’il commence par appliquer cela à la Sécurité Sociale !

L’idée que les salariés de la Sécurité Sociale s’appauvrissent en travaillant est inacceptable !

Dans beaucoup de services de la CPAM 91, un malaise profond s’est installé avec une fuite d’effectif croissant, un turn-over profondément ancré dans le quotidien et un bilan social terriblement triste !

Les chiffres sont navrants et désolants pour un organisme tel que le nôtre et posent véritablement la question de la responsabilité sociale de l’employeur qui n’est pas du tout à la hauteur et reste totalement déconnecté de la réalité.

Il y un problème de fond, et malgré nos alertes rien ne bouge... tout continue à empirer au fil du temps, des années ! Pire, le mépris maintenant s’installe et s’inscrit dans la norme !

La preuve en est avec le retrait des badgeuses qui dégradent encore plus les conditions de travail des salariés et engendre un stress quotidien et permanent.

La preuve en est avec le maintien de la volonté de se débarrasser de nos centres de santé dentaire. Rappelons que nous nous sommes battus pour le maintien du CSD de Juvisy!

La preuve en est avec la mise en place du middle office qui ne fait que compliquer les conditions de travail d’un personnel déjà usé par les différentes injonctions de l’employeur !

La preuve en est avec le contrôle de l’absentéisme et la discrimination assumée contre des collègues malades du fait, entre autres, des conditions de travail dégradées.

Vous ne pouvez plus continuer à faire comme si tout allait bien et de toujours tout renvoyer sur la responsabilité des instances nationales.

La perte de sens et d’intérêt dans l’exercice de nos métiers devraient vous faire réagir... tout autant que les niveaux inacceptables des rémunérations pratiquées dans la branche maladie et plus globalement sur tous les métiers de la Sécurité sociale.

C’est pourquoi Les élus FO de la CPAM de l’Essonne revendiquent, en total soutien avec les revendications nationales :

- La compensation de la perte du pouvoir d’achat par une véritable augmentation significative de la valeur du point au 1er janvier 2023 qui a minima, tienne compte du niveau d’inflation,

- L’attribution d’enveloppes budgétaires permettant entre autres, la revalorisation des coefficients, la reconnaissance des compétences et le déroulement de carrière, connues en amont de l’ouverture des négociations portant sur les trois classifications des emplois et des rémunérations, Employés et Cadres, Praticiens Conseils et Agents de Direction,

- Que le régime des complémentaires de santé obligatoires se rééquilibre par une répartition de la cotisation 60% Employeur et 40% Salariés avec un budget complémentaire de 34 millions d’Euros soit 0,6% de la masse salariale.

Les élus FO de la CPAM de l’Essonne revendiquent aussi :

- Le maintien des badgeuses et le respect de l’article 16 du protocole HV

- Le maintien de nos centres de santé dentaire

- L’arrêt du middle office

- Des embauches en CDI afin de pouvoir assurer nos missions

- Une vraie politique de mobilité interne

- Plus de vacances de postes

- L’arrêt du contrôle de l’absentéisme

Les élus FO de la CPAM de l’Essonne refusent de subir le carcan imposé par le COMEX et les Caisses nationales.

Nous refusons d’être une simple chambre d’enregistrement et dans un contexte où vous ne nous apporterez pas de réponse, nous quittons la séance si nos revendications ne sont ni entendues ni satisfaites ! »

Après le mépris du 30 novembre avec le refus de la Première Ministre de recevoir les fédérations présentes pour défendre les revendications des agents sur les salaires, la RPN du 19 décembre était une véritable mascarade qui ne prévoit aucune augmentation de la valeur du point.

Un rassemblement de plusieurs centaines de militants, très encadrés par les forces de l'ordre, se tenait par ailleurs devant l'Uncanss.

Cela est tout simplement inacceptable et ne peut qu'amplifier la colère déjà forte des agents de la sécurité sociale.

 

Un rassemblement de militants dans le cadre de l'intersyndicale a eu lieu le 30/11/2023 à proximité de l'hôtel Matignon.

Rassemblement refusé puis finalement autorisé.

La Première ministre ne répond en rien à la demande de l'intersyndicale et elle a refusé de nous recevoir.

 

Le combat continue sur les salaires et les revendications qu'elle porte depuis plusieurs mois  !!!

L'intersyndicale revendique depuis plusieurs mois l'augmentation de la valeur du point, l'attribution d'enveloppes budgétaires classification, et le relèvement de la part employeur dans le financement de la complémentaire santé.

Le 13 octobre , 24,5% des salariés des organismes de Sécurité sociale étaient en grève sur ces revendications.

Au lendemain de la décision unilatérale de l'employeur d'augmentation de la valeur du point de 1.5% au 1er juillet 2023.

Les agents de la Sécurité sociale ont donc exprimé le caractère hautement insuffisant de cette mesure.

La campagne annuelle des observatoires régionaux et inter-régionaux visant notamment à échanger sur les rémunérations des agents de la Sécurité sociale a connu une première réunion le 20 octobre en Ile de
France. Les organisations syndicales ont quitté cette réunion après avoir fait une déclaration en défense des revendications, faute d’éléments nouveaux et tangibles de la part de l’Ucanss.
À la suite, l’Ucanss a décidé de manière unilatérale d’annuler l’ensemble dela campagne initialement programmée jusqu’au 14 décembre.

RDV le 30 Novembre devant Matignon afin d'être reçu et entendu par Madame Elisabeth Borne.

Pour continuer à soutenir la plateforme revendicative et nos actions, signer la pétition en ligne

(tract : QR CODE et lien)

Pour visualiser cliquez sur le lien : tract Communiqué Intersyndical du 27 octobre

Le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2024 (PLFSS) auquel a été appliqué le 25 octobre à l’Assemblée un 49.3

Le gouvernement visant ainsi à faire adopter sans débat et sans vote le volet Recettes— donne le ton. Le PLFSS porte une mesure (via un amendement apporté par le député Ferracci de la majorité gouvernementale,) de léger toilettage des exonérations sur les cotisations patronales. Doux euphémisme.

Car pour réduire l’augmentation des allègements de charges —exit le mot cotisations— la mesure consiste à adopter un mécanisme basé sur l’octroi d’exonérations en fonction de seuils de salaires (calculés en euros) et non plus prenant pour base un multiple du Smic. Le gouvernement l’ayant refusé, il n’a donc plus été question à l’Assemblée de supprimer purement et simplement le Bandeau famille, soit les exonérations sur les cotisations sociales familiales concernant les salaires allant de 2,5 à 3,5 Smic, proposition trans-partisane initialement portée par les députés Marc Ferracci et Jérôme Guedj (auteurs en septembre d’un rapport sur l’efficacité des exonérations).

Or, le texte adopté prévoit que la mesure permettrait a priori de diminuer le manque à gagner (pour les comptes sociaux), induit par les exonérations de cotisations sur les salaires dits élevés, d’environ 500 à 600 millions d’euros. La suppression des exonérations sur le seul bandeau famille aurait permis, selon les projections, de réduire le manque à gagner de 1,5 milliard d’euros… Pour ne pas froisser le patronat refusant toute action sur les exonérations dont il bénéficie, le gouvernement accepte donc toujours de priver les comptes sociaux de recettes provenant des cotisations sociales patronales. Recettes que l’État devra compenser, ce qui risque de creuser la dette publique laquelle est régulièrement brandie par l’exécutif lorsqu’il conçoit de nouvelles mesures d’austérité qui pèsent sur les travailleurs.

LES FORMATIONS

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Chèr(e)s Camarades,

Concernant les formations, les adhérent(e)s sont invité(e)s à se rendre au local du syndicat afin d'être renseigné(e)s et/ou s'inscrire.

Le syndicat est situé à Évry Siège, 3ieme étage, Aile C Porte 381.

 

Le congé de formation économique, sociale et syndicale

Tout salarié qui souhaite participer à des stages ou sessions de formation économique et sociale ou de formation syndicale organisés soit par des centres rattachés à des organisations syndicales de salariés reconnues représentatives au niveau national, soit par des instituts spécialisés, a droit, sur sa demande, à un ou plusieurs congés.

Ces stages concernent plus particulièrement les salariés :

  • amenés à exercer la fonction d’animateur de stages et sessions ;
  • appelés à exercer des fonctions syndicales ;
  • adhérents à une organisation syndicale, amenés à intervenir en faveur des salariés.

La durée totale de ce congé ne peut excéder 12 jours par salarié (18 jours pour les animateurs des stages et sessions).

Notre dernier journal Contacts FO 91 est en ligne, numéro spécial déjà 15 ans !! que nous vous informons régulièrement sur l'actualité locale, régionale et nationale. Il a été diffusé en format papier sut toutes les sites et désormais en ligne pour tous ceux qui n'auraient pas eu l’occasion de le voir.

 

 

Cliquer pour télécharger

L'intersyndicale ( FO, CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC et L'UNSA) dit "ASSEZ " à l'UNCANSS/COMEX et exige de véritables négociations !

A la sécurité sociale, la "négociation" sur les salaires ne porte que le nom, l'employeur reste enfermé dans le carcan budgétaire imposé par les pouvoirs publics !

Lire la suite de SALAIRES : Les fédérations unies face au mépris du ministère et de l'uncanss !

Lors de la RPN du 19 septembre sur la complémentaire santé, l'intersyndicale a fait une déclaration sur les négociations et sur le rejet des mesures salariales proposées par l'employeur.

Au terme de cette déclaration restée sans réponse, toutes les organisations syndicales ont quitté la réunion et se sont réunies pour discuter des suites à donner et ont décidé notamment le boycott des réunions de suivi, des commissions paritaires et des groupes de travail classification tant qu'il ne sera pas apporté de réponse positive aux revendications.

Section Organismes Sociaux

 

SALAIRES, CLASSIFICATION, COMPLÉMENTAIRE SANTÉ

 

Déclaration de l’intersyndicale lors de la RPN du 19 septembre sur la Complémentaire Santé

 

 

Madame la directrice,

A l’occasion de la RPN Salaires du 12 septembre dernier, l’intersyndicale vous a fait part de son rejet des mesures salariales proposées par l’employeur. En effet, celles-ci sont en total décalage avec les attentes fortes des personnels de la Sécurité sociale au regard de l’urgence au quotidien.

Et pourtant, toujours dans le déni, vous avez transmis aux OSN les protocoles d’accord ouverts à la signature.

Par son communiqué commun diffusé hier, l’intersyndicale vous réitère sa position : il n’y aura aucun signataire pour chacun des protocoles d’accord.

L’intersyndicale fait le constat d’un problème de méthode de la part de l’Ucanss et l’invite à faire le nécessaire pour rétablir la confiance dans le cadre des négociations. Pour obtenir des accords de qualité, il faut garantir la qualité des négociations.

Ce matin l’Ucanss a convoqué l’ensemble des OSN pour poursuivre la discussion sur le régime complémentaire de frais de santé.

Pour sa part, l’intersyndicale tient à vous informer qu’elle ne souhaite plus enchaîner davantage les instances paritaires nationales sans qu’au préalable l’Ucanss revienne à la table des négociations avec des propositions plus favorables obtenues du Comex et des autorités de Tutelle sur les trois revendications portées unanimement, à savoir :

La compensation de la perte du pouvoir d’achat par une véritable augmentation significative de la valeur du point au 1er janvier 2023 qui, a minima, tienne compte du niveau d’inflation,

L’attribution d’enveloppes budgétaires permettant entre autres, la revalorisation des coefficients, la reconnaissance des compétences et le déroulement de carrière, connues en amont de l’ouverture des négociations portant sur les trois classifications des emplois et des rémunérations (E/C, PC et ADD),

Un régime complémentaire frais de santé rééquilibré par une répartition de la cotisation 60 % Employeur et 40 % Salariés avec un budget complémentaire de 34 M€ (soit 0,6 % de la masse salariale).

Vous l’avez compris, Madame la directrice, l’intersyndicale veut vous entendre à nouveau sur ses revendications mais aussi sur son souhait de négociations loyales et sincères, faute de quoi, elle s’interrogera sur sa participation aux instances paritaires nationales.

 

Le 19 septembre 2023

 

Au terme de cette déclaration, devant l’absence de réponse nouvelle apportée par l’Ucanss aux revendications, toutes les organisations syndicales ont quitté la réunion.

Elles se sont ensuite réunies pour discuter des suites à donner et ont décidé notamment, tant qu’il ne serait pas apporté de réponse positive aux revendications :

- Le boycott des réunions des commissions de suivi, des commissions paritaires, et des groupes de travail classification (Employés et Cadres, Praticiens Conseils, Agents de Direction) qui doivent se tenir avec l’Ucanss.

- De faire des déclarations préalables communes de l’intersyndicale au début de chaque RPN sur les revendications et de quitter la réunion en l’absence d’avancée.

Ces décisions ont été annoncées à l’Ucanss et d’ores et déjà mises en œuvre lors de la RPN du 12 septembre après-midi (Prévoyance) et du 13 septembre matin (Transfert des Centres de santé aux Ugecam).

Elles visent à contribuer à l’instauration d’un rapport de force dans un contexte où l’employeur a besoin de la participation des organisations syndicales pour avancer sur un certain nombre de sujets (Complémentaire Santé, Classification…).

Par ailleurs, comme il a été indiqué dans le communiqué commun des Fédérations du 18 septembre, les militants de nos différentes organisations syndicales sont engagés à se rencontrer dans les organismes pour discuter des initiatives à prendre au plan local.

Il a enfin été décidé par l’interfédérale d’élaborer un communiqué de presse et d’une demande commune de rendez-vous au 1er Ministre Elisabeth Borne afin de porter les revendications.

 

Paris, le 20 septembre 2023

 

Contact : Frédéric NEAU 01 48 01 91 35

 

 

 

L'UNCANS a présenté ses propositions pour 2023 :

l'augmentation de la valeur du point de 1,5% et une prime "pouvoir d'achat" (inscrite dans le cadre légal de la prime de partage de la valeur).

FO a demandé si ils étaient en négociation pour porter les revendications de l'interfédérale ?

Toutes les fédérations ont exprimé leur désaccord sur les propositions inacceptables !!

 

Cliquer pour télécharger salaires 12/09/2023

Cliquer pour télécharger salaires 31-08-2023

INFOS SALAIRES

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Est-ce un hasard mais au lendemain du courrier envoyé au Ministère par l'intersyndicale, l'UNCANSS envoyait un mail pour informer les Fédérations que les premiers éléments de cadrage venaient d’être communiqués par la tutelle et que ces derniers devaient permettre une reprise de la négociation salariale au titre de l'année 2023. Une RPN est convoquée le jeudi 31 août.

Lire la suite de INFOS SALAIRES

LE SYNDICAT

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SECTION FORCE OUVRIÈRE DE LA CPAM DE L'ESSONNE

 

FO c'est quoi ?

 

FO est un syndicat qui puise son origine dans la première Confédération interprofessionnelle, créé à Limoges en 1895, qui se nommait La Confédération Générale du Travail.

Cette "CGT", à l'époque, avait pour seul objet la défense des intérêts des salariés.

Par la suite, ce syndicat a subi l'influence politique des communistes, ce qui provoqua plusieurs scissions. Tous ceux qui étaient attachés à l'indépendance syndicale condamnèrent et refusèrent la politisation de la CGT et sa soumission au Parti Communiste Français.C'est alors, par conviction, qu'ils créèrent (avril 1948) la Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIÈRE ( CGT-FO).

Mais pourquoi avoir conservé le sigle CGT ? Bien sûr, par fidélité à l'idéal de liberté et d'indépendance syndicale, qui était à l'origine de la création du mouvement syndical interprofessionnel, mais aussi pour garder ses racines et continuer le véritable syndicalisme indépendant.

Aujourd'hui FO, historiquement et juridiquement la CGT-FO, est le seul syndicat français libre et indépendant à l'égard du patronat, des gouvernements, des partis et de façon générale, de toute influence extérieure au syndicat.

C'EST SA FORCE, C'EST VOTRE FORCE

Consulter le triptyque FO

 

Que peut FO pour vous ?

 

FO est représentée partout en France (15 000 implantations). 
Vous avez une difficulté, FO intervient pour vous conseiller et vous aider individuellement ou collectivement.
Négociation ou conflit, FO met chaque fois son poids dans la balance.
Une seule ligne de conduite : vos droits doivent être reconnus et vos revendications entendues et défendues.


Pour la défense des vos droits de salariés

 

DROIT DU TRAVAIL
Convention collective, Code du travail, contrat de travail, statuts particuliers, salaires, horaires, congés, hygiène et sécurité, égalité professionnelle et 
salariale entre hommes et femmes, droits des handicapés, discrimination, harcèlement moral et sexuel, médecine du travail, etc...
Dans tous les domaines, FO est en mesure de renseigner, de vérifier, de préciser, d'orienter, de conseiller tous les salariés qui le souhaitent.

 

PROTECTION SOCIALE
Sécurité Sociale, Allocations Familiales, Caisses de retraite, ASSEDIC, AFPA, formation professionnelle, etc... FO a des Administrateurs dans tous les 
organisme sociaux qui peuvent vous expliquer les démarches à engager, suivre un dossier urgent, faire corriger de possibles erreurs...
NB : chaque adhérent(e) FO, à jour de ses cotisations, bénéficie d'une assurance "Protection juridique vie professionnelle". Cette protection intervient,
dans le cadre de l'exercice de son métier, en cas de poursuites d'un tiers pour dommage subi.

 

PRUD'HOMMES
En cas de besoin FO peut vous aider à saisir le conseil de prud'hommes ; FO a des élus conseillers prud'hommes dans toutes les sections.

 

DANS LA VIE QUOTIDIENNE
Tous les syndiqués FO ont la possibilité de recourir aux services de l'Association Force Ouvrière Consommateurs (AFOC) pour les litiges liés à la
consommation. Elle est présente dans tous les départements  au sein des Unions Départementales FO.
Site : www.afoc.net


A quoi engage l'adhésion à FO ?
Adhérer : vous donnez du poids à votre syndicat, vous lui donnez plus de force, ce qui est déjà un acte significatif et responsable.
Militer : vous participez activement à la vie de votre syndicat, vous défendez vos idées, vous prenez en charge les revendications et vous faites partager vos convictions aux autres. Votre vie se remplit, vous avez le sentiment fondé d'être utile, de ne plus subir.
Assurer des responsabilités : vous vous êtes pris au jeu du militantisme, les syndiqués reconnaissent vos qualité et vous font confiance, alors les responsabilités vous attendent. De délégué(e) du personnel à délégué(e) syndical, de secrétaire de syndicat à secrétaire départemental(e), de conseiller(e) prud'homme à
administrateur(trice) d'un organisme social, etc, elles ne manquent pas...
Lien vers le bulletin d'adhésion


Quelles sont vos obligations ?
Hormis payer ses cotisations, être solidaire avec tous les adhérents FO et participer au fonctionnement démocratique du syndicat, où les décisions sont prises en assemblées, à la majorité. Toutes les opinions peuvent s'exprimer et toutes les voix sont égales.
Combien coûte l'adhésion à FO ?

Au minimum 1h de salaire par mois ; ainsi, chacun cotise selon ses moyens
.


Comment régler la cotisation à FO ? Comme vous voulez : par mois, par trimestre ou par an. Chaque adhérent FO reçoit gratuitement la plupart des publications syndicales d'information, et les cotisations syndicales sont, en partie, (66%) directement déductibles des impôts.

VOS ELUS

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VOS ÉLUS FO DU COMITE SOCIAL ET ÉCONOMIQUE

 

COLLÈGE CADRES

JUNIN Fabrice NICOLAS Chrsitophe
BALANZO Catherine JANNEAU Catherine

COLLÈGE EMPLOYÉS

DA SILVA Christine COLLET Jean-Marc
FALLET Julien VIEGAS CERQUEIRA Inocencia
STEIN Amelle LE MAIRE Bernadette
EKOKA-PRISO Aurélie RIBEIRO Isabelle
BOTHEREAU-BASTAL Nathalie ZUDDAS Laureline
GABEL Jaël WITCZAK Alexandra

 

 

CONSTITUTION DU BUREAU FO

 

DA SILVA Christine: Secrétaire

STEIN Amelle: Secrétaire adjointe

BOTHEREAU Nathalie: Trésorière

FALLET Julien: Trésorier adjoint

EKOKA-PRISO Aurélie: Chargée de l'information et de la propagande

GABEL Jaël: Archiviste

 

LES COMMISSIONS

 

Commission Enfance

Aurélie EKOKA-PRISO

Nathalie BOTHEREAU

 

Commission F.E.P

Nathalie BOTHEREAU

Julien FALLET

Stefania GABRIELE

Christine DA SILVA (suppléante)

 

Commission Suivi des réclamations

Christine DA SILVA

Aurélie EKOKA-PRISO

Amelle STEIN

Julien FALLET (suppléant)

 

Commission Vacances

Laure BRISSET

Laureline ZUDDAS

Christine DA SILVA

Nathalie BOTHEREAU (suppléante)

 

Commission Sociale/Logement

Amelle STEIN

Aurélie EKOKA-PRISO

Christine DA SILVA

Bernadette LE MAIRE (suppléante)

 

Commission Loisirs

Jaël GABEL

Christine DA SILVA

Nathalie BOTHEREAU

Aurélie EKOKA-PRISO (suppléante)

 

 

ADHERER A FO

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Si tu veux prendre ta carte à FO, n’hésite pas ! Personne ne pourra le savoir, ni ton encadrement, ni la direction, ni même tes collègues, à moins que toi, tu décides d’en parler ou de venir militer. Rien ne t’oblige à en parler ou à militer, tu peux soutenir ton syndicat discrètement, c’est aussi très important et tout ça est déductible des impôts à hauteur de 66%.

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